Il était une fois un petit jeu de rôle 2022

Une des affiches du concours « il était une fois un petit jeu de rôle »

Pour la première fois de mon existence, je me suis lancé dans un concours d’écriture de jeu de rôles. Ceux qui me connaissent le savent, je n’ai absolument pas l’esprit de compétition.

Je trouve que dans le cadre d’un jeu de rôles, cela fait encore moins sens de dire qu’un jdr est meilleur qu’un autre, car définir un meilleur jdr demande de définir sur quels critères on le trouve meilleur, et donc, de définir qu’est-ce qui fait le succès d’un jdr.

Les commerciaux et les MJs payants vont me hurler dessus, mais à mon humble avis, il n’y a pas d’éléments objectifs pour définir des critères qui plairont à 100% des joueurs et joueuses. Il n’y a qu’à voir les faux-débats puérils autour des simulationnistes/narrativistes/ludistes, sur le avec/sans MJ ou encore les limites du politiquement correct pour se rendre compte que comme dans tout loisir (parce que oui, ça reste un loisir les copains 🙂 ), tout le monde n’a pas la même vision et ne tire pas son plaisir de la même façon.

1/ L’avant concours

Et pourtant je me suis bien inscrit de ma propre volonté à ce concours. Pourquoi donc ? Plusieurs choses ont éveillé mon intérêt, avant de me faire franchir le pas :

Règlement

    • Facile d’accès : règlement très simple dont les 2 principaux points sont un maximum de 500 mots (l’équivalent d’une page) et un thème donné au lancement du concours (cette année « Les émotions »). Nous avions 2 semaines pour écrire ces 500 mots, ce qui est confortable. Il suffit d’une connexion internet pour s’inscrire via leur site ( https://fjdra.com/il-etait-une-fois-un-petit-jeu-de-role-2022/ ).

       

    • Jury diversifié : je vous laisse parcourir le lien ci-dessus pour voir le détail du jury. Ce qui m’a plu, c’est qu’il y a différents profils avec, à priori, différentes sensibilités et expériences. Et ça amène à un point super important : à la fin du concours, les jury s’engagent à vous faire des retours personnalisés sur votre production. En tant qu’amateur, je suis très curieux de ces retours (qui arriveront après l’écriture de cet article), et je pense que la diversité du jury est vraiment un plus sur ce point.

       

    • Pas de récompenses : et oui, rien à gagner. Il y a déjà les retours du jury, mais le jeu qui remporte le concours ne reçoit aucun prix. L’accent est mis sur le partage des jeux (qui sont obligatoirement sous licence libre) de l’expérience et de l’entraide. Le concours a pour but non dissimulé de faire vivre le jdr, et n’a pas pour ambition d’en définir des critères d’excellence. C’est pourquoi, le gagnant est désigné par le nombre de coup de cœur des 9 membres du jury. « Coup de cœur », expression bien choisie pour un ressenti subjectif, et non pas un cahier des charges à suivre.

       

    • Le labo des MJs : kesako ? J’ai la chance de pouvoir proposer des séances de formation de MJs dans le cadre professionnel. Au moment de ce concours, j’étais en pleine préparation de ces séances, ce qui m’a forcé à me poser des questions. Plein de questions. Du genre dont je prétends qu’on ne peut avoir de réponses comme dans mon introduction plus haut. Qu’est ce qui fait un bon MJ ? Quels sont les points essentiels dont un jdr a besoin pour que les joueurs passent un bon moment ? Qu’est ce que je souhaite transmettre à ces MJs débutants qui ont eu le courage de se lancer et de me demander de l’aide pour cela ? J’espère que ce concours, avec les jeux proposés et les retours que je vais avoir du jury, va m’aider à obtenir des débuts de réponses.

2/ Pendant le concours

Je me rends compte qu’un ami (coucou Maze) participe aussi. Nous échangeons, partageons nos premières versions et discutons du concours. Personnellement, je pars sur les émotions procurées par la musique sur un ton humoristique (Symphonia), Maze de son côté choisit une ambiance pèlerinage cosmique (Le Pèlerinage des Persèides). Pour les curieux.ses , voici le lien pour retrouver l’ensemble des jeux : https://drive.google.com/drive/folders/1x7zgW0vh4XS-jPMX4diZj34nY-dDkyFy .

Avoir un jeu attirant et jouable en 500 mots c’est chaud ! Surtout quand on aime bien donner des détails et des exemples comme moi (Quoi ? Qu’est ce qu’il a mon article ? Trop long et qui ne va pas assez à l’essentiel ? Mais nooooooon. Le raccourcir pour faciliter la relecture de Sarah ? Je promets rien… et arrêter avec les parenthèses de plusieurs lignes ? Mais j’aime bien moi. En tout cas c’est raté ce coup-ci :p ).

Au travail

Lors de la clôture des participations, les organisateurs mettent très rapidement à notre disposition les 48 productions qui concourent cette année. Je les lis rapidement un première fois et quelque chose me saute aux yeux : c’est vraiment du jeu de rôle ceux là ?

Et oui, les organisateurs avaient bien prévenu en amont, la définition de ce qu’est un jeu de rôles est très large pour le concours, je n’imaginais pas que cela serait à ce point là. Je ne vais pas rentrer dans le détail ici, mais à mon sens, ce qui fait le jeu de rôles, c’est un groupe de joueurs qui vont incarner des personnages dans un univers fictif dans le but de vivre une histoire divertissante. J’avais donc mis l’accent sur un univers où vivre des histoires.

Là, beaucoup de jeux proposés sont des jeux en solo. Pour beaucoup, à peine quelques lignes d’univers et surtout des mécaniques de jeux : des papiers, des cercles et surtout des jeux de cartes, beaucoup de cartes. Certains jeux n’évoquent qu’une ambiance, d’autres proposent même des systèmes de créations d’univers ou d’histoire.

*Digression non productive* Ça me gonfle particulièrement ces dernières années de voir partout des jeux officiels qui proposent des systèmes complets SANS univers, avec au mieux une ambiance ! Ce qui me plait c’est de me plonger dans un univers, les systèmes de jeux ont en connait tous et j’en bricole plein dans le cadre de mon boulot, donc ce genre de jeux, pour moi ÇA DÉGAGE ! *Fin de digression non productive*

Dans ma tête, c’est « c’est pas plutôt un jeu de société ça ? ». Je suis donc un peu désorienté par mes lectures, mais après un premier moment de confusion, je décide de voir le côté positif de la chose : j’ai de la matière pour mes Labos des MJs. Pleins de points que je considérais évidents et que je n’allais pas évoquer vont sûrement trouver une place dans mes séances.

3/ Annonce des résultats

Spoiler alerte : je ne suis pas le gagnant. Comment ça vous vous en doutiez ? Wifi s’est suffisamment moqué de moi, je vais surtout essayer d’analyser les éléments qui ont plu aux membres du jury. Après relecture des jeux qui ont reçu le plus de coup de cœur et surtout écoute des arguments des membres du jury lors de l’annonce live des résultats (très bonne idée), voici ce que j’en comprends :

    • Beaucoup de jeux solo ou avec MJ +1 PJ : peut être que le thème des émotions s’explore mieux en petit comité ? On peut souvent toucher à des choses intimes et beaucoup de ces jeux proposent de le faire via son… personnage… à vrai dire, lors du live de l’annonce des résultats, il est arrivé plusieurs fois que les membres du jury se demandent si le jeu était une proposition à suivre dans la vraie vie. Ce qui m’amène à mon 2ème point.

      Resultats du concours il était une fois un petit jeu de rôle

    • Des univers très à complétement réalistes. Même si j’ai une préférence pour les fictions très éloignées de la réalité, je comprends tout à fait l’intérêt et l’attrait des univers (quasi) réels. Je mets cependant un grand MAIS à cela, surtout que cela se couple avec mon 1er point : à mon sens, le jeu de rôles, comme son nom l’indique, consiste pour le joueur à jouer un rôle, à incarner un personnage qui n’est pas lui/elle même. Cela est d’autant plus vrai lorsqu’on parle d’émotions qui vont forcément se raccrocher à une partie intime du joueur. Il y a plusieurs jeux qui proposent une expérience qui pourrait très bien être vécue dans notre monde. Combiner au fait qu’après lecture du jeu, certains membres du jury se demandent s’il faut le pratiquer pour de vrai, je trouve cela alarmant.

       

    • One-shot vs Ikea : deux grandes formes se distinguent, d’un côté des jeux-histoires précises prévues avec une situation détaillée qui ne pourra pas vraiment être renouvelée, de l’autre des modes d’emploi sur « comment concevoir ton propre monde ou ta propre histoire ». Cette 2ème version se rapproche de la mode dont je parlais plus haut sur les jeux sans univers, qui se concentre principalement sur un système de jeu, au mieux dans une ambiance donnée. Les jdr « à l’ancienne » qui proposent un univers fictif riche (autant qu’on peut le faire en 500 mots) sont rares et ne sont pas récompensés. Et non, je ne suis pas dans la team « gna gna c’était mieux avant ».

4/ Conclusion

Je tiens avant tout à remercier les organisateurs de ce concours ainsi que les membres du jury. Il est assez clair que je ne partage pas tous leurs points de vue, mais il est aussi indéniable que c’est un concours qui a su me charmer par plusieurs aspects : une bienveillance des orgas ; une réelle volonté de faire vivre le jeu de rôles ; une implication réelle des orgas dans chacune des propositions qui leur ont été fait. Pour tout cela, un grand merci.

Alors, quel bilan puis-je tirer de cette expérience ? Comment ma vision du jeu de rôles a-t-elle été transformée par ces nouvelles connaissances ? 

Et bien, quitte à passer pour un vieux con (du haut de mes 31 ans…), je n’ai pas changé d’opinion sur ma conception du jeu de rôles ! Je ne l’ai pas changée… mais je l’ai enrichi.

Et c’est là tout l’intérêt de ce genre de démarche : se questionner, se confronter à d’autre avis, à d’autre façon de penser, cela amène à faire évoluer son point de vue, mais pas forcément à en changer. J’ai une vision plus précise et que je peux mieux argumenter qu’avant ce concours. Je sais mieux se que je souhaite transmettre à ces MJs néophytes lors du Labo.

Je ne dis que ma vision du jdr est la seule ou la meilleure, je dis que c’est celle qui me correspond le mieux. Et c’est surtout que je veux transmettre : accompagner les futurs MJs que je vais aider pour qu’ils choisissent leur façon de faire jouer le jdr en connaissance de cause. Qu’ils fassent des choix éclairés et qu’ils soient conscients de pourquoi ils les font.

Et maintenant quelle suite ? J’attends avec impatience les retours personnalisés des membres du jury pour Symphonia, et enrichir ma vision du jdr avec leurs avis. (nb : je les ai reçu, et logiquement, pleins de conseils pour développer un système digne de ce nom ^^ je suis content d’avoir séduit sur l’univers !)

Petit conseil pour les futurs participants (dont je ferais peut-être parti ? 🙂 ) : équilibrer le fond et la forme, le premier séduit, la seconde convainc.

Etienne C 

Critique : Donjon de Naheulbeuk – L’Amulette du Désordre

On m’a offert le jeu vidéo « Donjon de Naheulbeuk : l’Amulette du Désordre » pendant les dernières fêtes. J’ai commencé à y jouer il y environ 3 semaines, et après environ 40h de jeu, je viens d’en faire le tour et les crédits défilent devant mes yeux avec un petit air de « A bientôt ». J’en profite donc pour vous faire ce retour d’expérience, avec probablement pour principale intention de vouloir faire durer ce moment un petit peu plus longtemps.

Fiche technique (version courte) :

Développeur : Artefacts Studios

Editeur : Dear Villagers

Sortie : 17 Septembre 2020

Genres : Dungeon crawler, tactical rpg

Mode : solo

Retour en adolescence

Alors oui, avant même de parler du jeu en lui-même, laissez-moi vous expliquer ce qu’il représente pour moi. La saga MP3 Le Donjon de Naheulbeuk est arrivée dans ma vie lorsque j’étais en 4ème, dans le train m’amenant jusqu’aux Pays-Bas pour un échange scolaire. Un ami m’avait prêté son MP3 (ouch, le coup de vieux…) et j’ai passé les quelques heures du trajet en compagnie de cette équipe de noobs, explorant le fameux donjon et affrontant avec courage et surtout bêtise les obstacles de leur absurde aventure.

C’est mon premier contact avec un univers lié aux jeux de rôles. Pour ma toute première partie de jeux de rôles, j’ai rejoint des amis pendant une aventure sur Donjon&Dragons 3.5, les voix de mes zéros préférés résonnant avec nos propres aventures.

Avec L’Amulette du Désordre, j’ai eu le même sentiment. Le scénario présente une histoire 100% dans le célèbre donjon, semblable à celle que nous connaissons déjà, tout en étant différente. Une fois habitué aux nouvelles voix, j’ai pris le même plaisir à entendre les dialogues (les anciens comme les nouveaux) superbement doublés par des comédiens émérites …

Dans le cosmos de la culture « geek »

Parce que oui, nous sommes en plein Far West de la Fantasy, dans le train Geek, en direction des fictions rôlistes. Je parlais des doublages juste avant, nous avons comme doubleurs des anciens de Kaamelott (Jacques Chambon, Frank Pitiot), des youtubers (Benzaïe, Bob Lennon), des anciens de Noob (Anne-Laure « Gaea » Jarnet, Jonathan « Arthéon » Fourcade…), les créateurs de Reflets d’Acide (JBX et Pétulia) et pleins d’autres !

Si vous rajoutez à cela de nombreuses références et easter eggs au Seigneur des Anneaux, aux légendes arthuriennes, à Lovecraft, ou encore à Harry Potter, vous passez tout votre temps à sourire devant votre écran non seulement pour le jeu en lui-même, mais aussi pour ce voyage à travers ces univers qui nous ont fait tant rêver !

Gameplay en détails

Il nous faut maintenant aborder les mécaniques de jeu. Votre principale mission tout au long des 10 étages, caves et autres tréfonds sera de massacrer tout ce qui aura le malheur de s’opposer à vous. Les combats se font au tour par tour, au milieu des éléments destructibles et de la grande variété d’ennemis. Il existe 4 niveaux de difficulté, j’ai fait toute l’aventure sur celui « normal » : le deuxième.

Une fois les mécaniques prises en mains, une tactique routinière se met en place, qui ne sera bousculée que par de nouvelles capacités, de nouveaux ennemis particuliers, ou l’apprentissage pour vos héros de nouvelles compétences.

J’ai beaucoup aimé avoir complétement la main sur l’amélioration des héros. A chacun des 10 passages de niveau, il faut ajouter points de caractéristiques, et débloquer des compétences actives et passives. Mais il me semble que l’équilibre de ces choix pourraient être à revoir : certaines compétences surpassent de loin les autres, et certaines caractéristiques sont laissées à l’abandon malgré vos 8 personnages (désolé « Intelligence », comme dit le Nain « Mieux que rien, ça fait quand même pas grand chose ! »).

En dehors des combats, 3 types d’activités seront disponibles :

    • les quêtes secondaires : d’une facilité enfantine, tout vous est indiqué à partir du moment où vous débloquer la quête. La seule chose à laquelle il faut faire attention bah… c’est de pas foncer dans le scénario principal au risque d’en louper une.

    • Les énigmes : il m’a fallu arriver à un bon quart du jeu pour me rendre compte qu’elles existaient ! Autant les quêtes secondaires sont simplissimes, autant les énigmes m’ont donné du fil à retordre ! Lorsque je suis arrivé peu avant la fin du jeu, je suis allé chercher des soluces sur le net (bouh le nul !) et même avec la façon de faire, je n’ai pas compris la logique de plusieurs d’entre-elles.

    • Les livres : j’ai adoré cette partie ! Tout le long de l’aventure vous allez pouvoir récolter des livres appartenant à différentes collections. Une fois la collection terminée et ramenée à la bibliothèque menzoréhéenne correspondante, vous obtenez un bonus permanent pour l’un de vos héros ou pour l’ensemble d’entre eux.

Il y a du loot en abondance tout le long du jeu : de l’équipement bien sûr (pour l’ogre et son affection pour la gastronomie, les équipement les plus forts font référence au cuisinier français le plus connu, un certain P.E), des objets inutiles bourrés de clins d’œil (voici votre billet pour visiter Innsmouth 😉 ) et de nombreux consommables (dont beaucoup d’inutiles je trouve mais faites-vous votre avis par vous-même).

Vous allez croiser de nombreux PNJ, tous haut en couleurs, qui feront avancer l’histoire ou vous donneront une quête secondaire, glorieuse ou non.

Au final

Depuis maintenant presque un an de disette culturelle et ludique, avoir ce cocon de culture « geek » est d’un plaisir assez rare. Cette aventure, nous la vivons entourés de vieux amis, entre humour absurde et clins d’œil chaleureux. Le même genre de moment que je vis lorsque je retrouve des amis de convention que je ne vois pas souvent, mais avec lesquels je sais que je vais parler de choses qui nous plaisent, avec lesquels je vais jouer tranquillement dans des univers que nous aimons.

Je reste lucide sur le fait que le jeu n’offre au final que peu de nouveautés. C’est un univers que nous connaissons, avec un système semblable à ce que l’on connait. C’est un jeu qui fait ce que j’aime déjà, mais qui le fait très bien !

Etienne

Critique : Une année sans Cthulhu

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                                                                                            Couverture

 

Fiche technique :

Scénario : Thierry Smolderen

Dessin : Alexandre Clerisse

Editeur : Dargaud

Sortie : 04 Octobre 2019

Lors de mon dernier anniversaire, ma famille m’a offert, entre autres, un roman graphique appelé Une année sans Cthulhu. Même si le titre aurait de quoi faire peur à Guillaume, je me suis mis rapidement à le lire. En voici une critique rapide en deux temps (et sans spoil).

A chaud :

Généralement, j’attache moins d’importance au style graphique qu’au scénario d’une fiction, même si je reconnais volontiers l’importance du coup de crayon. A titre d’exemple, je dévore le manga L’attaque des Titans, malgré des dessins que je trouve très limites, parce que le scénario et sa mise en scène sont dingues. Là, je ne suis pas particulièrement fan du dessin, même si j’apprécie quelques variations qui jouent avec la construction même d’une planche et des case.

L’auteur prévient que c’est en rencontrant trois témoins d’un fait divers sanglant à Auln-sur D’Arcq dans les années 80, que la presse de l’époque avait relié la pratique des jeux de rôles, que l’idée de relayer ces informations lui est venu.

L’histoire débute par quatre jeunes qui jouent à une partie de Cthulhu, la nuit, dans un cimetière. Ça part mal : le fait que l’auteur sous-entende dans sa note qu’il va balayer les clichés relayés par les médias sur le jeux de rôles, pour le voir mettre en scène ces clichés dès la première planche m’énerve déjà. L’histoire se poursuit jusqu’à la fin entre scènes représentant les personnages des joueurs et les joueurs dans les événements qu’ils vont vivre eux-même. Voire avec quelques moments où la fiction semblent rattraper la réalité. Je crois comprendre en cours de route que ce que je prenais pour un fait historique légèrement romancé pour le lecteur est en fait une fiction sur beaucoup plus de points que je ne le pensais. N’étant pas né à cette époque, j’ai pris pour argent comptant trop d’éléments.

L’intrigue est claire, les personnages simples mais efficaces et j’arrive même à reconnaître quelques références muettes, comme une inspiration du film Tron pour le dessin de quelques scènes du roman graphique.

Fin de lecture, bilan à chaud : j’ai bien apprécié, même si le changement de contexte global de l’histoire en cours m’a légèrement dérangé. La mise en abîme faite au cours de l’histoire est sympa mais nous fait un peu sortir de la fiction. On sent clairement une inspiration des histoires de Lovecraft dans la construction de cette fiction.

Avec un peu de recul :

J’ai voulu voir si il y avait quand même quelques traces/inspirations historiques pour cette fiction. Et bien pas du tout ! Le village mentionné n’existe pas, tout comme les faits divers sanglants mentionnés. Dans mes souvenirs, cela avait fait écho aux faits fin 80-début 90 de suicides d’adolescents qui avaient été rapprochés aux jeux de rôles (ou à la musique Métal, parce que pourquoi pas) aux Etats-Unis.

A partir de là, je me suis rendu compte que l’auteur de la note de départ n’est pas l’auteur du roman graphique, mais la journaliste que l’on voit à la fin de la fiction, reprenant ainsi un vieux gimmick des histoires lovecraftiennes. D’autant que cette note arrive en fait après la première planche du roman graphique qui peut donc s’identifier comme un prologue.

Jouant sur mes réflexes de passionné de jeux de rôles qui veut les défendre contre les clichés qui lui sont attribués, la fiction m’a poussé à la rendre plus réelle, confondant la limite entre réalité et fiction. Le procédé n’est pas agréable à vivre, mais je dois reconnaître son efficacité. C’est une forme de chute, qui passe non pas par le fond de la fiction, mais par sa forme. Très ingénieux !

Au final :

Et bien avec du recul, j’aime beaucoup ! Rare sont les œuvres qui me font réfléchir sur son média, son sujet et surtout à mon rapport avec eux. Je ne suis toujours pas sûr que la mise en abîme des joueurs de Cthulhu se retrouvant plongés dans une aventure lovecraftienne est une bonne idée, mais elle a au moins le mérite d’exister et d’être cohérente. Je pense que ceux qui ont vécu pendant les années 80 trouveront pleins de références qui m’ont échappé.

A lire !

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Utip Homo Ludis

Nouvelle dont vous êtes le héros – Un nouveau format

Et oui, un nouveau format débarque sur Homo-Ludis ! Je vais vous présenter ça via une interview réalisée par Wi-fi (oui, les conventions nous manquent vraiment).

Wi-fi : Un nouveau format ? Tu as déjà épuisé les autres ?

E.C. : Bah avec le confinement actuel, il faut bien trouver d’autres moyens de jouer et de faire jouer. « La nouvelle dont vous êtes le héros » sera une série de vidéos. Une histoire interactive sera proposée à chaque nouvel épisode. Une introduction présentera succinctement l’univers de la fiction, et le joueur sera très rapidement plongé dans l’intrigue via un enchaînement de choix. Plusieurs versions de ces histoires seront donc possibles, et il faudra probablement plusieurs essais pour arriver à une « bonne » fin (une victoire). Suivant les ambiances et les univers explorés, les règles différeront d’un épisode à l’autre.

Wi-fi : Mouais, j’ai l’impression d’avoir déjà vu ça quelque part… d’où est venue cette idée ?

E.C. : J’ai jamais dit que je n’avais pas d’inspiration ! Il y a quelques semaines, je découvrais la chaîne Youtube de « Edward », dont j’ai appris l’existence via une collaboration avec le Joueur du Grenier. Il traite de retro-gaming, et parmi ses vidéos, il propose de temps en temps de nous présenter un jeu en nous faisant interagir avec sa vidéo. Le principe m’a beaucoup plu, et en mixant ce principe avec mes vieux souvenirs des « livres dont vous êtes le héros », je me suis motivé pour créer ce nouveau format. Ensuite, je me suis dit que pour un premier essai, il fallait faire une histoire courte, et aussi me baser sur une histoire existante et un auteur reconnu et apprécié.

Wi-fi : Et tu as même pas honte de pomper le talent des autres ? Feignant ET copieur, c’est du joli !

E.C. : Je me suis pas contenté de reprendre une histoire, car ça marcherait pas dans le cadre d’un jeu. Le personnage d’une histoire suit un seul chemin, là le joueur devra faire des choix et plusieurs options s’ouvriront à lui. Sinon profiter d’une licence connu pour lancer un nouveau format ? Oui, j’assume complètement. Bref, il me fallait donc une nouvelle d’un auteur connu. Pour faire plaisir à Guillaume, j’ai choisi de reprendre une nouvelle de Lovecraft. J’en ai donc relu plusieurs, mais comme la plupart d’entre-elles se passent sur une longue période temporelle, j’ai choisi une où je pourrais intégrer mon récit facilement : la couleur tombée du ciel. Et le fait qu’un film vient de sortir dessus n’a rien à voir ! Bon si ça permet d’avoir plus de gens intéressés, je dis pas non…

Wi-fi : Tu as l’air assez confiant… tu es persuadé que ça marchera ?

E.C. : J’espère ! En tout cas, ça me permet de m’auto-former sur un logiciel de montage vidéo et j’aime toujours créer des histoires donc je me fais plaisir en même temps. Pour le résultat… j’attends beaucoup des retours des joueurs ! On fera évoluer les choses en fonction de leurs retours. D’ailleurs, je te met au défi de finir ce premier épisode ! Tiens voilà la vidéo :

Écrit par Étienne C

Faut qu’on conv’ #9 – Grimoire XIII placée sous un mauvais signe ?

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Bienvenue dans « Faut qu’on conv’ « , les articles sur nos expériences en conventions ludiques ! Vous trouverez ici nos impressions sur les événements de nos confrères joueurs. Aujourd’hui, retour sur Grimoire XIII : Superstitions. Bien sûr, cela sera tout à fait subjectif, donc n’hésitez pas à donner vos propres impressions en commentaires 😉

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[Titre putaclic – Succès déverrouillé]

Vendredi

Tout comme l’année précédente, et en partie pour les mêmes raisons, je suis le seul dragon à faire le déplacement sur la ville rose. Toutefois, je ne suis pas parti seul ! Émilien, un copain rôliste bordelais est venu me chercher pour me covoiturer… avec 1h30 de retard dû à un double accident sur la rocade bordelaise… Cette 13ème édition, nommée « Superstitions », commençait sous de mauvais augures…

Toutefois, une fois embarqué, aucun autre soucis sur la route, et Émilien m’a déposé à l’INSA vers 21h. Une fois encore, Arnaud m’a accueilli chez lui (mission de corruption « Cannelés » réussie). J’ai donc déposé rapidement mes affaires dans son appart’ et nous sommes allés rejoindre les autres orgas pour finir d’installer le gymnase. Car oui, à la différence de l’année précédente, la convention a lieu dans le -grand- gymnase du campus. Les orgas m’expliquent que principalement, ça les fait passer de 2 personnes pour la sécurité à 1, et donc une réduction des frais assez conséquente sur le week-end. De mon côté, j’ai peur de perdre la tranquillité des salles de l’année dernière.

Wifi : Et c’est le grand retour de votre star préférée… MOI ! Et oui, plus de 3 mois au placard depuis la dernière convention sur Tarbes… J’en pouvais plus moi !

Je retrouve une bonne partie de la joyeuse équipe que j’avais rencontrée l’année dernière et je fais connaissance avec quelques nouveaux. Quelques coups de main plus tard, on va se poser pour un petit temps convivial, et je profite pour distribuer les flyers des XXèmes Rencontres Ludiques du Dragons Libournais. On va rapidement se coucher, histoire d’être prêt pour le week-end, mais là… c’est la tuile ! Le souffleur pour mon matelas gonflable me lâche… résigné, j’ai donc soufflé à la bouche pour pouvoir dormir… Les mauvaises augures se confirmaient…

Lieu de la convention Grimoire
Nouveau lieu spacieux

Samedi

Samedi matin, debout à 8h15, je prend mon pass à l’accueil une demi-heure plus tard. Le package cadeau est toujours présent, mais il y a une différence notable par rapport au fonctionnement habituel : la restauration n’est plus comprise dans le prix de l’entrée et sera gérée à part. Mon article de l’année dernière aurait-il eu un impact ? :p

Je rentre dans la salle, surtout peuplée de warhammeristes à cette heure-ci. Le gymnase a été bien aménagé : les espaces ne se chevauchent pas et il est facile de circuler. Seul bémol, il n’y a plus que 2/3 tables pour se poser et faire des jeux de société, ce qui est assez peu de mon point de vue. De ce que je comprends, l’escape game est placé dans un des vestiaires et le lieu de la murder est dans un autre bâtiment (je ne fais aucun des deux… JDR powaaaaaa).

Je patiente avec de nouvelles connaissances autour de ce qui va désormais devenir l’habituel Perudo. Pour cette édition, je n’en sortirai pas vainqueur… Mais pour me remonter le moral, Pierre et Claire, deux très bons amis nouvellement toulousains (je sais que Bordeaux vous manque… je le sais) arrivent.

Il est 10h30 lorsque Tristan convoque tous les rôlistes. A ce moment de la journée, j’avoue être assez inquiet : sur les 160 personnes inscrites sur le site de Grimoire, seulement une grosse vingtaine de personnes sont présentes… Je ne suis pas superstitieux de nature, mais là, les signes s’accumulent…

Wifi : Les signes ?! Mes poils ! Sérieux, prendre le temps de faire toute l’inscription, se positionner sur des tables pour au final, non seulement ne pas venir, mais en plus ne pas prévenir, c’est naze les gens ! Je vous dis WIF ! Non mais !

Moi : Pas mieux.

Les présents acceptent un remodelage des tables spontané et je deviens joueur sur une partie improvisée de 11h à 14h dans une ambiance space-opéra, à la tête d’un croiseur de 15 000 personnes pour la glorieuse nation russo-bretonne. Commandant Dekargennekov pour vous servir ! Pour plus d’informations sur ce sympathique délire, rendez-vous comme d’habitude…

Wifi : EN FIN D’ARTICLE !!!

Moi : euh… on va se calmer… pourquoi tu me hurles dans les oreilles ?

Wifi : C’est pour le RP ! Et j’ai encore un peu de colère à évacuer contre ces fils de castors absentéistes !

Moi : J’avoue que si on me faisait le même coup pour les RLDL, j’envisagerais sérieusement la Kill List.

Les orgas viennent prendre nos commandes pour le repas et nous mangeons pendant cette première partie. Je ferai un point repas plus bas. Le début d’après-midi arrive, et heureusement avec lui, de nombreux rôlistes, dont notre trolliste préféré (un vieux de 40 ans, grand, chauve, et toujours une putain de bonne humeur… vous savez tous de qui je veux parler) et mes phénix adorés (Wifi : we wif you !). Nouvelle répartition pour les parties de l’après-midi, et finalement, j’ai une table pleine en tant que MJ. Parce que oui, vous ne rêvez pas, je commence doucement à meujeuter en convention !

Wifi : On ne s’attardera pas sur le fait que tu as fini ton scénario la nuit d’avant, vers 02h du mat’…

Pour l’occasion, j’avais créé un scénario et un système narratif participatif, sans jamais l’avoir testé ni l’un ni l’autre… Autant dire que je me sentais moyennement confiant. Vous allez où vous savez pour plus de détails 😉 Fin vers 18h et petite pause avant 18h30, heure à laquelle les orgas nous invitent à rejoindre la salle du cabaret.

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Feuilles, dés, boire et manger, camarades de jeu… la recette du jdr 😉

Cabaret

Premier constat, en effet, nous sommes moins nombreux, mais je me dis qu’au moins, le bruit pour les parties de la nuit sera moindre. Ensuite, et ce fut une déception, pas le moindre spectacle pour le cabaret… J’ai cru comprendre que la plupart des clubs étudiants de l’INSA n’ont pas donné suite, et que les 2 groupes de musique prévus ont annulé juste avant la convention. Prenant le bon côté des choses, je me dis que cela facilite les échanges avec mes nouveaux compagnons. Oui Solène, je profite des conventions pour rencontrer de nouvelles personnes (comme mon MJ de RPGers sur Macchabées), mais je vous aime quand même et promis je viendrai au milieu des Phénix la prochaine fois 😉

La restauration est tenue par la Hell’s Kitchen (menu sans avocat aveugle :p ) et nous avons tout de même le traditionnel Mon ancêtre Gurdil qui réchauffe l’ambiance ! Cette année, la tombola est faite suivant notre placement au cabaret, un numéro étant inscrit sur la nappe à notre place. Et là, rien ne va plus, je suis le premier à obtenir un lot ! Ma malchance habituelle elle-même est perturbée par les mauvais augures ! Les orgas m’invite à parler des RLDL au moment où je récupère mon lot. La plupart des joueurs ont reçu en main propre le flyer, mais j’insiste sur notre argument, nous avons un internat gratuit pour l’hébergement ! L’annonce est saluée par une salve d’applaudissement ! Je rejoins ma place et observe mon lot : un jeu de société nommé « Cthulhu in the house »…

DING DONG

Wifi : On vient de sonner à ta porte là non ?

Moi : Bizarre, il est 02h du mat’, ça peut être qui ?

DING DONG ! DING DONG ! DING DONG !

Wifi : Je vais voir………… Non ! Pas maintenant !…. M’en fiche c’est pas le moment !……. Oui, on le testera pas sans toi ! Oui c’est promis… Voilà……… Bonne nuit…………. BONNE NUIT J’AI DIS !

Moi : C’était qui ?

Wifi : Guillaume. Il voulait qu’on teste tout de suite ton jeu.

Moi : Ah mince, j’ai prononcé LE mot… j’ai tendance à zapper à quel point il est fan de Lovecraft… Mais comment fait-il pour se TP comme ça ?

Wifi : Crois-moi y’a des choses qu’il ne vaut mieux pas savoir…

Bref, j’ai donc gagné ce jeu et un tee-shirt Hellboy en… L, que j’aurais pu porter il y a 2X de ça ! Je le donne donc à Solène et la tombola continue. Et justement, Solène gagne à son tour un lot ! A l’intérieur, la version d’initiation de Chill v3, qu’elle détient déjà, elle me le donne donc très gentiment. La tombola s’enchaîne jusqu’à cet incident… Le numéro de place de Wifi est désigné, et malgré un fort soutien des trollistes, les orgas font preuve d’un loutrisme inadmissible et refusent de lui donner un lot !

Wifi : C’est une HONTE !

La cérémonie se termine et nous lançons les parties de la nuit. Je me suis inscrit sur Torg Eternity, mené par Zediac, et en belle compagnie, car je suis accompagné de Krugger, Bigyo, sa compagne, et un autre joueur dont j’ai zappé le nom (ma faute). Cette troisième partie de la journée se termine vers 02h du mat’. Je vous laisse deviner où vous pouvez trouver son résumé :p

Je pars me coucher, fatigué, mais en ayant passé une bonne journée.

Point repas

Je fais un point repas ici. Comme évoqué avant, la buvette / restauration était plus classique cette année dans son fonctionnement. Sur la qualité, je n’ai pas grand chose à dire, c’était correct. Un menu « sandwich + boisson + chips OU pomme » était proposé pour 3,50€ (de mémoire). Je trouve les quantités légères et le choix un peu léger également.

Par contre, l’organisation a été brouillonne : il y a eu plusieurs loupés. A titre d’exemples:

  • le samedi midi, les orgas qui faisaient le service à table (très attentionnés 🙂 ) ont oublié les boissons. Et nous, en pleine partie, on s’en est rendu compte que longtemps après.

  • Le dimanche midi, notre commande a été prise à 11h30 (bon timing), mais nous avons eu les sandwiches à 13h, les chips ou dessert à 13h20 et la boisson à 13h40… c’était long et ne pas avoir tout son menu d’un coup était moyen.

  • On s’est vite rendu compte que les orgas ne communiquaient pas beaucoup entre eux, car les messages ne parvenaient pas aux orgas concernés par les demandes.

Bref, une envie de prendre soin des festivaliers, mais des maladresses inconfortables.

Dimanche

Comme la veille, j’arrive un peu avant 9h dans le gymnase. La fatigue se fait un peu sentir, mais j’aborde les joueurs matinaux ainsi que quelques orgas pour préparer les interviews. Parce que oui, j’ai bien aimé préparer les questions avec d’autres personnes à Tarbes, je vais donc adopter cette méthode pour les interviews à venir.

Je me dépêche ensuite de trouver ma table : je me suis inscrit sur Manacosmos, un jdr maison de MJ Tout Doux, l’excellent MJ que j’avais à Grabuge pour Golden Sky Story. Cette fois-ci, la partie durera toute la journée.

Je remarque en passant que pas mal de rôlistes sont déjà partis le samedi soir, c’est dommage.

Je me fais la remarque que, malgré le fait d’être dans un gymnase, nous ne sommes absolument pas gênés par le bruit ou un éventuel écho, très bon point !

Nous finissons la partie (détaillée comme d’habitude… en bas de l’article 😉 ) vers 18h, je fais le tour des « au revoir » pour tous les copains/copines et je rejoins Emilien pour les trois heures de route du retour.

Bilan

Pour résumé en une phrase : j’ai passé un bon moment même si c’était un cran en dessous de l’année précédente.

La volonté des orgas à vouloir prendre soin des joueurs est toujours aussi évidente et globalement, la convention tourne bien.

Alors oui, il y a eu des soucis et tout n’est pas parfait. Cette première tentative de restauration doit se roder avant de bien fonctionner et le cabaret sans animation, c’est dommage.

Mais je reste conscient que Grimoire est une convention à part : c’est un club étudiant, avec toutes les contraintes que cela implique. Notamment l’impossibilité d’avoir des vieux briscards qui organisent ce genre d’événements depuis plus de 15 ans. Leur identité même est d’avoir un mouvement constant dans leurs membres et des jeunes joueurs passionnés se lançant tout juste dans l’organisation de ce type d’événement. Donc c’est normal d’avoir un peu plus d’approximation que les associations vétéranes.

Et je tiens à saluer les orgas qui, malgré les imprévus, ont toujours su réagir rapidement pour trouver des solutions au mieux des joueurs. Je crois que certains d’entre-eux veulent abandonner l’organisation de Grimoire pour l’année prochaine… Et bien mesdames et messieurs, je vous préviens ! Prévu ou non, organisé ou non, je serai de retour l’année prochaine pour venir pinailler sur des détails et passer un bon moment avec vous, parce que je sais que ça sera toujours possible !

Pour revenir au titre, y-a-t-il eu des mauvais auspices ? Bien évidemment non. Je souhaite à cette nouvelle équipe d’orgas de garder ce souci des festivaliers et de leur confort, de garder cette énergie chaleureuse et de garder en tête que chaque nouvelle expérience sera meilleure que la précédente 😉

Wifi : On a bien noté votre venue en groupe aux RLDL avec la bannière du Dragon ! Faut assurer maintenant :p

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Les orgas les plus flous de l’année !

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Les 4 parties de jdr du week-end

Improvisation n°36, par MJ inconnu / Leader du Parti

Comme évoqué ci-dessus, le MJ nous a improvisé le scénario, et franchement, a très bien su prendre en compte nos maladresses et nos jets de dés calamiteux. Nous avons passé la moitié du scénario à courir après un lapin et l’autre moitié à admirer les talents d’orateur de notre commissaire politique pour garder le contrôle de l’équipage. Bon déconnage qui met en forme pour la suite de la convention !

Croiser les doigts ne suffira pas, par … Moi / Vyrtagh

Je ne vais pas vous spoiler le scénario, mais plutôt vous allécher avec le système de jeu que j’ai mis au point et que les joueurs ont eu l’air de vraiment apprécier ! Le voici :

  • Chaque joueur sera équipé d’un petit tableau veleda et d’un feutre adapté, fournis par le MJ

  • Pour résoudre une situation, on commence par lancer 1d4. Les atouts des personnages ajouteront un bonus de +1, alors que leurs handicaps appliqueront un malus de -1. La situation peut également faire varier le résultat de +/- 1. Une fois les modificateurs appliqués, on se réfère au tableau suivant :

    • 1- : échec de l’action entreprise, avec un facteur aggravant

    • 2 : échec de l’action entreprise

    • 3 : réussite de l’action entreprise

    • 4+ : réussite de l’action entreprise avec un facteur bénéfique

  • Une fois le résultat connu, tous les joueurs et le MJ inscrivent secrètement une application concrète de ce résultat qui peut s’appliquer à la situation en question.

  • Le ou les joueur(s) impliqués dans l’action choisis(sent) ensuite quelle solution s’applique.

A la fin de la partie, 3 joueurs avaient quitté le pays pour se mettre à l’abri, 1 a rejoint le méchant et le dernier s’est fait trahir pour les 3 fuyards et a fini sa longue vie dans une prison. Merci aux joueurs et joueuses pour leur RP, et je suis content que ma playlist diégétique ait fait son petit effet 😉 (spoil exemple : les personnages se sont rencontrés dans un ascenseur et ont eu les 4 minutes de la chanson Superstition de Stevie Wonder pour faire connaissance).

Torg eternity, par Zediac

Ma meilleure partie du week-end (en tant que joueur :p ) ! Commencer avec une équipe de policiers anglais pour basculer dans de la (dark ?) fantaisie je dis oui ! Le système -encore en expérimentation il me semble- est simple d’utilisation, proche de jeux de plateau et favorise les actions d’éclat. Tout ce qui me plait ! Bravo m’sieur le MJ pour l’interprétation des PNJ et à mes camarades joueurs pour l’immersion.

Manacosmos, par MJ Tout Doux

Autant le dire, je ne suis par sûr à 100% du nom. Pour résumé, nous contrôlions des magiciens et les concepts de réalité ont été soumis à rude épreuve pendant la partie dans ce multivers de sphères. Je confirme mon impression de Grabuge 2018, MJ Tout Doux brille pour ses PNJ et ses descriptions.

J’ai eu en revanche quelques soucis : tout d’abord, c’était une partie journée le dimanche, nous étions tous fatigués, je pense qu’il nous aurait fallu un scénario un peu plus rythmé, avec des passages un peu plus nerveux ou tendus. Ensuite, j’ai été très enthousiaste lors de la présentation du système de jeu qui consiste à choisir des domaines de magie, mais sans liste de sorts prédéterminés, ce qui laisse une grande liberté dans le RP de la magie et qui pousse à souvent l’utiliser. Malheureusement, l’utilisation de la magie a été très limité par le ratio de coût en mana / mana max disponible. 2 sorts moyens et pouf ! on ne pouvait plus faire de magie, un peu frustrant.

E.C.

Faut Qu’on Conv’ #8 : Odyssée à Tarbes – Les mêmes, en mieux !

IMPORTANT AVANT DE LIRE L’ARTICLE ! Note de Guillaume : Suite à un souci technique, les interviews ne sont pas encore en ligne mais ne vous en faites pas, elles arrivent très vite !

Bienvenue dans « Faut Qu’on Conv’ « , les articles sur nos expériences en conventions ludiques ! Vous trouverez ici nos impressions sur les événements de nos confrères joueurs. Aujourd’hui, retour sur les L’Odyssée d’Ouroboros – Origins. Bien sûr, cela sera tout à fait subjectif, donc n’hésitez pas à donner vos propres impressions en commentaires 😉

La nouvelle association rassemblant les plus motivés des Terres d’Ouest et de la Guilde Alpha

Vendredi

Ah ah ! Vous êtes tombés dans mon piège !

Pour la première et apparemment pas la dernière fois malheureusement, je travaillais ce vendredi soir là… jusqu’à 00h40. Je n’étais donc pas présent pour le lancement de la convention. Honte et regrets éternels sur moi…

Cela me fait donc déroger à une des règles que je m’étais imposé pour rédiger un FQC : être présent sur l’ensemble de la manifestation. C’est cette même règle qui fait que je n’ai fait aucun FQC sur les conventions de Bordeaux par exemple, malgré ma présence quasi systématique, mais souvent qu’un jour sur deux.

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Let’s palette #8 – Illusio

Dans cette série d’articles, je présente des jeux de société. Je les ai obtenus via une palette Ludikbazar que l’association le Dragon Libournais s’est procurée (coucou les Dragons !). Je n’ai choisi ces jeux qu’en fonction de leurs boîtes (visuels + présentation sur la boîte même)… autant dire que je ne sais rien d’eux ! C’est donc des tests en tant que néophyte que je vais réaliser pour les articles de cette série. Dernière précision, tout ceci est bien sûr purement subjectif, n’hésitez pas à dire dans les commentaires à quel point vous n’êtes pas d’accord 😉 Aujourd’hui nous partons à la découverte de…

ILLUSIO

Fiche technique :

=> Auteur : Philippe Nouhra

Philippe Nouhra

=> Illustrateur : Julien Delval (citadelle, toutes les éditions / Les aventuriers du rail)

Julien Delval

=> Editeur : Funforge et Edge

=> Date de sortie : 2008

=> Genre : stratégie

=> de 2 à 6 joueurs

=> conseillé à partir de 8 ans

=> temps de jeu : 30-45 min effectif

=> prix : 20€

Joli matériel !

Principe du jeu

1896. C’est l’avènement de la prestidigitation et le plus grand concours de magie va bientôt avoir lieu. Chaque joueur va donc être un magicien en lice pour ce concours. A vous de concocter le spectacle le plus prestigieux et surclasser vos confrères ! Il faudra pour cela préparer vos composants, choisir votre type de spectacle et comme l’important est la victoire, influencer le public par des moyens détournés.

Les points forts

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Let’s palette #7 – P.I.

Dans cette série d’articles, je présente des jeux de société. Je les ai obtenu via une palette Ludikbazar que l’association le Dragon Libournais s’est procurée (coucou les Dragons !). Je n’ai choisi ces jeux qu’en fonction de leurs boîtes (visuels + présentation sur la boîte même)… autant dire que je ne sais rien d’eux ! C’est donc des tests en tant que néophyte que je vais réaliser pour les articles de cette série. Dernière précision, tout ceci est bien sûr purement subjectif, n’hésitez pas à dire dans les commentaires à quel point vous n’êtes pas d’accord 😉 Aujourd’hui nous partons à la découverte de…

P.I.

Fiche technique :

=> Auteur : Martin Wallace

Martin Wallace

=> Illustrateur : Steeve Noon

Steeve Noon

=> Editeur : Treefrog Games

=> Date de sortie : 2011

=> Genre : déduction (selon eux)

=> de 2 à 5 joueurs

=> conseillé à partir de 13 ans

=> temps de jeu : 45-60 min effectif / une vie (ressenti)

=> prix : plus à la vente, mais on peut s’arranger

Principe du jeu

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Faut Qu’on Conv’ fête son premier anniversaire !

Et oui ! Avec le retour de RPGers, cela fait 1 an que les FQC existent ! Pour fêter ça, petit bilan et projection pour le futur des articles.

Quelques chiffres :

  • 7 articles classiques (dont deux n°3… si si, on est un peu distrait parfois) et 3 Hors-séries
  • 3040 km de parcourus (dont 80 stations de métro)
  • 9 interviews (5 organisateurs et 4 festivaliers)
  • de plus en plus de lecteurs 😉

Listes des FQC :

Interviews :

Vous avez pu, dans une bonne partie des FQC, profiter d’interviews des organisateurs des conventions et aussi de celles des festivaliers. Mais qu’ont-ils dit déjà ? Petit résumé par question…

1/ Quel est le « plus » de la convention ? (orgas) Dans le désordre, nous retrouvons les bénévoles, les salles séparées, les décors, la convivialité et l’accueil. Si on résume grossièrement, les points mis en avant sont les lieux et surtout les personnes et leurs interactions.

2/ Décrire les festivaliers en 3 mots : (orgas) Assez divers puisque nous avons eu éclectiques, passionnés, solidaires, agréables, sudistes, intéressants, compréhensifs, joueurs, bizarres et habitués. Du très positifs ! Les rôlistes/ludistes/GNistes/… sont-ils des bisounours ? :p

3/ Les messages adressés au public : (orgas) Je vous aime / C’était super cool de vous avoir encore cette année, et franchement on espère pouvoir remettre ça l’année prochaine, en espérant vous y revoir / Amusez-vous ! / Merci et revenez l’année prochaine. On sent un mélange d’affection et un petit sentiment de peur de ne pas avoir une fréquentation stable dans ces messages. Les orgas des uns deviennent le public des autres et on sent bien le lien fort entre tout le monde.

4/ L’avenir de la convention : (orgas) s’adapter à l’évolution d’année en année avec toujours l’envie de bien accueillir le public / refonte de la convention à cause de contraintes externes / amélioration continuelle des lieux et motiver les bénévoles / améliorer et corriger les choses / pérenniser l’existence du club et de la convention. Globalement, les orgas veulent améliorer l’existant par des corrections mineures plus qu’une grosse refonte – sauf par obligation.

5/ Les points forts de la convention (festivaliers) décorations / système de notation des concours PJ et MJ / les gens / convivialité / salles séparées (x2) / point de ralliement / le cabaret / les bénévoles / les tickets pour la buvette. On a 3 grandes catégories qui ressortent : les lieux, les personnes et leurs interactions et enfin, les détails d’organisation qui font la différence. On peut voir que chaque point de détail est important pour les festivaliers mais qu’ils semblent donner de l’importance spécialement à ces trois points là.

6/ Les points faibles de la conventions (festivaliers) accueil long / ne pas pouvoir dormir sur place / thé payant / la restauration / implantation des tables pour le banquet / complexité d’inscription / les espaces de jeu / l’absence de conférences / moments vides / attention pour les consignes imposées en concours d’improvisation. Principalement, les festivaliers attendent un accueil impeccable et avoir un maximum de confort, au sens large. On voit comme pour la question précédente que les lieux et leur installation sont une donnée essentielle.

7/ Les messages adressés aux organisateurs (festivaliers) C’est super cool, je reviens l’année prochaine ! / Merci beaucoup ! / Revenez à l’année dernière pour l’orga et le buffet ! Et continuez comme ça vous faites du bon boulot / Je vous aime bande de… ah, faut pas trop que je dise de bêtises… bande d’idiots. Encore une fois de l’affection, de la gratitude et de la bienveillance.

Bilan perso :

Pour préparer cet article, je me suis replongé dans chaque FQC et j’ai noté certaines choses : tout d’abord, j’ai senti ma propre évolution. Cela ne fait qu’un peu plus de 2 ans que je fais des conventions, est seulement 1 an que je les fait entières. J’ai donc découvert, apprécié et pris les codes de ces événements.

Ensuite, en expliquant ces événements à des non-joueurs, j’ai rapidement fait la disctinction entre les conventions amatrices d’un côté, faites par des associations et surtout des bénévoles passionnés, et dont l’objectif est la convivialité et le plaisir de jouer et de l’autre, les conventions organisées par des entreprises d’événementiel, menées par des salariés et possédant un objectif lucratif. Je fréquente les premières et Guillaume majoritairement les secondes, et on sent immédiatement la différence dans nos FQC respectifs.

Autre fait notable, nous sommes une putain de grande famille ! Je vais répéter ce qui est dit au dessus, mais bon sang, la convivialité, la bienveillance, la joie de se retrouver… il y a une affection profonde reliant notre communauté. Et comme dans toutes les familles, ça se chamaille parfois et il y a des différents, mais toujours dans un soucis d’entraide. J’ai pu intégrer cette famille petit à petit, alors pour ça un grand, un immense merci à tous !

Pour finir, je n’ai qu’un souhait : que nous trouvions un moyen pour que toutes les associations travaillent ensemble, s’entraident et fassent des projets communs.

Évolution des FQC :

Comme nous l’avons dit dans le live fait pour RPGers, les FQC vont évoluer, mais nous avons besoin d’acquérir du matériel pour cela. Donc rester attentif, venez nous dire bonjour si vous nous croisez en conv’ et amusez-vous !

E.C.

Faut qu’on conv’ HS#3 – Des Trolls non-conventionnels !

Bienvenue dans « Faut qu’on conv’ « , les articles sur nos expériences en conventions ludiques ! Vous trouverez ici nos impressions sur les événements de nos confrères joueurs. Bien sûr, cela sera tout à fait subjectif, donc n’hésitez pas à donner vos propres impressions en commentaires 😉

Wifi et moi, à peine arrivés pour Montbe’Troll !

Wifi : Un Hors-Série ? Mais pourquoi un Hors-Série ? C’est la première fois que je peux être la vedette pendant tout un événement, et toi tu me classes en Hors-Série ? Tu cherches les embrouilles toi !

Etienne : Calmos Wifi. Alors oui tu as pu faire ton intéressante bien installée sous mon chapeau, mais franchement, t’habitues pas trop, ça va pas durer. Et puis c’est un Hors-Série pour une raison très simple : c’est une non-convention, ou plus précisément un rassemblement associatif d’après les mots de Fred et Marion. Du coup j’allais pas le mettre dans la série des Faut Qu’on Conv’ , ça me semble logique.

Wifi : Un rassemblement associatif ? J’ai pas trop vu de différence avec les conventions qu’on a déjà fait. On a joué, mangé et passé du bon temps avec tes potes bizarres, comme d’hab’ quoi.

Etienne : C’est vrai qu’il y a des ressemblances, mais y’a une vraie différence dans l’organisation. Par exemple, ils ont fait le choix de ne pas proposer de buvette. Chacun devait amener sa propre nourriture. Bon dans les faits, on a beaucoup partagé avec les autres. C’était une sorte de grosse auberge espagnole. Tu te souviens qu’on est allé faire les courses à 200m de l’événement avec Tom et Mag des Ailes de Némésis ou tu dormais encore ?

Wifi : Bah non, j’ai clairement pas loupé le moment où tu t’es rendu compte que tu avais oublié ton porte-monnaie dans la voiture ! La tête que tu faisais, trop drôle ! Le fou rire que j’ai eu quand tu es allé demander à Mag de t’avancer les sous, t’étais trop gêné !

Etienne : Ouais bon ça va, ça arrive à tout le monde. Faudra que je la remercie encore pour ça d’ailleurs. Et toujours dans cette idée de partage, c’est aussi pour ça que j’avais amené la plancha de notre asso. Elle a été bien rentabilisée dans le week-end !

Wifi : Ça manquait de poisson pour moi, mais ouais, c’était cool. Par contre vous êtes des boulets, vous avez beaucoup trop pris de nourriture, il en restait plein à la fin du week-end.

Etienne : C’est pas comme si tu avais essayé de me faire acheter tout le magasin hein ? Enfin bref, tu as dû voir aussi que pour les jeux proposés c’était aussi différent non ?

Wifi : Mouaif, c’est vrai qu’on a fait plus de types de jeux que d’habitude. D’ailleurs parlons de la murder ! C’est la dernière fois que tu me laisses étouffer dans un manteau de pervers aussi longtemps !

Etienne : C’est vrai que j’étais ridicule là-dedans… mais la murder était cool ! Jouer un dictateur des tropiques au milieu de ce qui se fait de pire en la matière, on a bien déconné. En plus être le frère ennemi de Pierre, convaincre Manon d’intégrer le communisme, prévoir son propre faux-assassinat… c’était un régal ! Les organisateurs ont vraiment bien géré aussi. C’est juste dommage qu’on ait eu une fin à la jeux vidéos où tout a pété.

Wifi : M’en fiche. La prochaine fois, laisse moi plutôt dans un coin tranquille pour draguer les petites minettes. Pas question de suffoquer encore de cette façon !

Etienne : Okay, okay… sinon y’avait l’escape room qui était bien aussi. Tu étais à fond je me souviens.

Wifi : Ah ouais carrément ! L’ambiance magie, antre de la sorcière, tout ça j’adore ! Les énigmes s’enchaînaient bien. Par contre, vu le… « matériel » qu’on a trouvé, je pense que le gars qui a organisé ça est un gros vicelard. Sans déc’, on a trouvé des godes plus gros que moi !

Etienne : Pas faux… Mais ça a pas eu l’air de te déranger plus que ça. Perso, j’ai cru que j’allais me liquéfier sous cette tente. La douche juste après a fait un bien fou ! Entre l’initiation aux combats de GN et ça, j’avais beaucoup trop chaud. Il faudra que je prévois des tenues supplémentaires pour les prochaines fois.

Wifi : Tu t’es surtout bien ridiculisé oui ! Ça se voit que tu as arrêté le sport depuis longtemps ! Amaury et Ludo t’ont battu à plate couture ! D’ailleurs faut que je demande à Marion les photos du massacre pour afficher ça.

Etienne : Tu peux te moquer toi ! Même pas capable de soulever la moindre arme ! Franchement, ça fait un moment que j’avais envie de tester ça et je me suis éclaté. Et on comprend rapidement l’intérêt de porter des gants de protection avec ça !

Wifi : Je suis en train de me dire… en fait, tout ce qu’on a fait a été proposé par d’autres assos que Trollistes&Compagnie. Ils ont joué les flemmards sur ce coup là.

Etienne : Mais non, c’est le principe de leur événement justement. Et l’escape room c’était un gars de chez eux. Et sauf erreur de ma part, tous les jeux de société à notre disposition venaient de leur asso aussi. On a découvert pleins de nouveaux jeux. Et franchement, je suis plutôt fier de moi, je me suis plutôt bien débrouillé à ce niveau là.

Wifi : Ouais, jusqu’à l’arrivée des Phénix. Ils ne t’ont laissé aucune chance de gagner eux. D’ailleurs j’aurais dû leur reparler de faire une effigie à ma gloire pour leur conv’, faudra que j’y pense la prochaine fois.

Etienne : Je m’en fiche de perdre quand je joue avec Solène, Thomas ou Kévin, je m’éclate toujours avec eux. Dommage qu’ils ne soient arrivés que le lundi d’ailleurs, on n’a pas beaucoup pu les voir.

Wifi : Ouais mais eux au moins, ils sont venus. Par rapport aux autres conv’ qu’on a déjà pu faire, y’avait quand même beaucoup moins de monde.

Etienne : Oui mais ça ne nous a pas empêché de nous amuser, loin de là. En plus, Marion m’a dit qu’ils avaient dépassé leur prévisions donc c’est que ça a bien marché. Et ils avaient pas un contexte favorable : ils sont arrivés en fin de saison des convention, et il y en avait d’autres au même moment, c’est pas de chance pour eux.

Wifi : Wif. Ça a été une chance pour toi, parce que du coup, tu as pu dormir chez les parents de Fred. Avoue qu’éviter la tente ça t’a bien arrangé.

Etienne : C’est sûr ! Mais va bien falloir que je m’y réhabitue, parce que pour RPGers, on n’aura pas le choix. Hé ! On a failli oublier les jeux de rôles ! C’était lesquels déjà ?

Wifi : Mais quel naze… Je te rappelle que tu as commencé par masteuriser toi-même sur les Terres d’Arall ! Et après y’avait l’autre là… celui de Tony… euh…

Etienne : Tu t’en rappelles pas toi non plus, bravo… on était avec Tom et Mag et c’était sur du space opera. J’avais un bricoleur et on a dû affronter des tas de robots. C’était un système et un univers qu’il avait monté lui-même de toute pièce. Je me souviens que c’était un peu confus et au final, on n’a même pas fait la fin de la partie.

Wifi : Et après le soir tu as fait du Cthlulhu. ET VOUS ETES TOUS MORTS, AH AH !

Etienne : T’as vraiment pas de mémoire hein ? On n’est pas tous mort, y’en a deux qui sont en vie. Fous, mais en vie. C’était une super partie, va falloir que j’en parle à Guillaume, parce que le MJ lui fait clairement concurrence là. Même si pour moi, y’a eu le craquage du Necronomicon. Même sur un fumble, nous le mettre « à disposition », c’est assurer la mort du scénario. Mais bon l’ambiance était très bien et j’en referais volontiers avec ce MJ.

Wifi : La dernière partie que tu as faite c’était avec le pirate non ?

Etienne : Amaury ? C’est ça oui. Sur Symbaroum. J’avais failli m’inscrire dessus lors de Grabuge. Franchement j’ai adoré. Faut dire qu’aussi Amaury est très bon orateur, même si ça a été super long de retranscrire son interview pour l’Envol du Phénix. Franchement, ça m’a donné envie de découvrir le reste de l’univers de Symbaroum. Avec Knight, c’est le deuxième jeu de rôles que j’ai le plus envie de découvrir. Les pré-tirés étaient bien construits, le scénario bien rythmé.

Wifi : Ouais ouais… N’empêche qu’ils t’ont attendu pour reprendre après le repas.

Etienne : En même temps, j’avais prévenu. Je me suis juste calé sur le rythme de la conv… de l’événement. Donc me presser pour manger comme dans une conv’ classique était exclu pour moi. Le temps de faire la plancha, me poser avec les autres tranquille dehors… forcément ça allait prendre du temps.

Wifi : Enfin bon avec tout ce que tu dis, je vois pas une différence flagrante avec une convention. La plus grosse différence que je vois, c’est que du coup, tu t’es épargné les deux interviews habituelles.

Etienne : …

Wifi : J’ai raison hein ?

Etienne : N’importe quoi. Moi la grande différence que je vois, c’est que c’était beaucoup plus posé, plus décontracté. Le rythme est plus tranquille. J’ai eu l’impression de faire un grand week-end entre potes, alors qu’à part Fred, je connaissais aucun Trolliste. Mais bon, vu que tu joues à la plus maligne, on verra comment tu t’en sortiras à RPGers, okay ?

Wifi : Vendu !

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