Jeu de Rôle : une tentative de définition

Si vous lisez mon blog depuis longtemps, vous savez que j’avais déjà tenté une définition du JDR  il y a bien longtemps. Celle-ci ne me satisfait plus après des années d’affûtage de mon avis. Aussi je tente ici une nouvelle définition. Celle-ci est bien entendu subjective, incomplète et ne satisfera pas tout le monde. Mais bon, vivons dangereusement ! 

Une pratique, trois définitions :

En introduction, je vais vous expliquer comment je vais fonctionner pour la suite de l’article.

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Crash Reading : Mystères et Pains d’Épices

Aujourd’hui, on parle du JDR édité à compte d’auteur par L’antre du Gob. Il s’agit en réalité d’une traduction d’un jeu de Annie Rush, proposé à petit prix en vente directe (moins de 20€, livre et écran, frais de port inclus). C’est un ouvrage assez court, que je vais m’atteler à vous présenter ! 

Note : les Crash Readings sont une série d’articles que j’écris à propos de JDR (ou autre) que je lis mais que je n’ai pas encore fait jouer. Je ne veux pas appeler ça des critiques car sans l’avoir fait jouer, on ne peut pas vraiment se faire l’idée d’un jeu. Disons que je critique l’ouvrage plus que le jeu, à l’inverse de certaines critiques qui vont évaluer le jeu à partir de la simple lecture du livre sans l’avoir fait jouer (méfiez vous des critiques à J+1 de JDR qui font 600 pages…). 

De quoi ça parle ?

12 jours par an, à la période de Noël, la magie fait son œuvre. Les Bonshommes/Bonnesfemmes de pain d’épices prennent vie et vivent des aventures incroyables dans la maison. Vont-ils se lancer à l’assaut du Sapin ? Échapper au chien glouton ? Ou essayer de sauver leur ami un peu trop cuit ?

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Let’s palette #8 – Illusio

Dans cette série d’articles, je présente des jeux de société. Je les ai obtenus via une palette Ludikbazar que l’association le Dragon Libournais s’est procurée (coucou les Dragons !). Je n’ai choisi ces jeux qu’en fonction de leurs boîtes (visuels + présentation sur la boîte même)… autant dire que je ne sais rien d’eux ! C’est donc des tests en tant que néophyte que je vais réaliser pour les articles de cette série. Dernière précision, tout ceci est bien sûr purement subjectif, n’hésitez pas à dire dans les commentaires à quel point vous n’êtes pas d’accord 😉 Aujourd’hui nous partons à la découverte de…

ILLUSIO

Fiche technique :

=> Auteur : Philippe Nouhra

Philippe Nouhra

=> Illustrateur : Julien Delval (citadelle, toutes les éditions / Les aventuriers du rail)

Julien Delval

=> Editeur : Funforge et Edge

=> Date de sortie : 2008

=> Genre : stratégie

=> de 2 à 6 joueurs

=> conseillé à partir de 8 ans

=> temps de jeu : 30-45 min effectif

=> prix : 20€

Joli matériel !

Principe du jeu

1896. C’est l’avènement de la prestidigitation et le plus grand concours de magie va bientôt avoir lieu. Chaque joueur va donc être un magicien en lice pour ce concours. A vous de concocter le spectacle le plus prestigieux et surclasser vos confrères ! Il faudra pour cela préparer vos composants, choisir votre type de spectacle et comme l’important est la victoire, influencer le public par des moyens détournés.

Les points forts

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Let’s palette #7 – P.I.

Dans cette série d’articles, je présente des jeux de société. Je les ai obtenu via une palette Ludikbazar que l’association le Dragon Libournais s’est procurée (coucou les Dragons !). Je n’ai choisi ces jeux qu’en fonction de leurs boîtes (visuels + présentation sur la boîte même)… autant dire que je ne sais rien d’eux ! C’est donc des tests en tant que néophyte que je vais réaliser pour les articles de cette série. Dernière précision, tout ceci est bien sûr purement subjectif, n’hésitez pas à dire dans les commentaires à quel point vous n’êtes pas d’accord 😉 Aujourd’hui nous partons à la découverte de…

P.I.

Fiche technique :

=> Auteur : Martin Wallace

Martin Wallace

=> Illustrateur : Steeve Noon

Steeve Noon

=> Editeur : Treefrog Games

=> Date de sortie : 2011

=> Genre : déduction (selon eux)

=> de 2 à 5 joueurs

=> conseillé à partir de 13 ans

=> temps de jeu : 45-60 min effectif / une vie (ressenti)

=> prix : plus à la vente, mais on peut s’arranger

Principe du jeu

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RPGaDay 2018 – Le Challenge JDR : Suite & Fin

NOUVEL ARTICLE ! On fini le #Challenge #RPGaDAy2018 avec les réponses détaillées à ce questionnaire #JDR !

Suie donc du RPGaDAy2018 commencé sur mon Twitter (abonne toi like et RT 😀 ) et dont le premier récap est disponible ICI.

Jour 15 : Un JDR piégeux qui vous a finalement plu ?

Pas grand chose à ajouter 🙂 J’étais arrivé tard en convention et c’était la seule table qui n’avait pas démarré, j’étais moyen chaud, parce que j’aimais bien savoir à quoi je jouais (maintenant je suis plus ouvert ^^ ). J’ai vraiment bien kiffé même si l’univers ne m’était pas familier, la partie était vraiment sympa. Alors que si vous m’aviez dit « viens on fait un JDR Saint Seiya » je vous aurait probablement remballé (à l’époque, maintenant j’me suis asagi).

Jour 16 : Quels sont vos plans pour la prochaine partie ?

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Faut Qu’on Conv’ #7 : RPGers on y retourne !

On était à RPGers pour la deuxième fois, on vous raconte tout ça ! Découvertes, coups de gueule et déceptions !

Pour les 1 an des Faut Qu’on Conv’ on est de retour à RPGers ! Avant d’aller plus loin, je vous conseille donc de lire le FQC de l’an dernier parce qu’on va aborder les choses différemment aujourd’hui 🙂

Un mot de contexte avant de commencer à vous parler de cette édition 2018 de RPGers. Nous y sommes allés à deux avec le camarade Étienne, c’était pour lui sa seconde participation au festival du jeu et pour moi c’était une découverte. Donc nous n’aurons pas tout à fait la même vision de la chose.

Ensuite on ne va pas vous raconter en détail chaque partie et chaque jeu que nous avons faites car si on fait le compte, à nous deux, on est pas loin des 20 parties (JDR, J2S, ou autre) à vous raconter… Déjà que ça va être long, heureusement qu’on vous raconte pas tout 😉

Z’êtes prêts ? Alors c’est parti !

RPGers : coté néophyte

Donc me voilà en route pour Plaisance du Gers, je pars seul car pour des soucis d’agenda je n’ai pas pu partir avec Etienne à 6h du mat’ mais en milieu d’après midi. Arrivé sur place, une fois tente et affaires posées au camping créé pour l’occasion sur le stade municipal de la petite ville, direction la place du village pour le festival à proprement parler.

Alors y’a pas à dire, c’est grand, même si je suis habitué aux évènements de grande ampleur (voir ICI et LA ). RPGers, sans être comparable à ces évènements, donne une impression de quelque chose de très étendu tout en étant très familial, et ça c’est important. Je crois qu’au plus fort du week-end, jusqu’à une soixantaine de tables de JDR avaient lieu en même temps, sans compter le J2S et les différentes animations. Du gros chiffre quoi !

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Faut Qu’on Conv’ fête son premier anniversaire !

Et oui ! Avec le retour de RPGers, cela fait 1 an que les FQC existent ! Pour fêter ça, petit bilan et projection pour le futur des articles.

Quelques chiffres :

  • 7 articles classiques (dont deux n°3… si si, on est un peu distrait parfois) et 3 Hors-séries
  • 3040 km de parcourus (dont 80 stations de métro)
  • 9 interviews (5 organisateurs et 4 festivaliers)
  • de plus en plus de lecteurs 😉

Listes des FQC :

Interviews :

Vous avez pu, dans une bonne partie des FQC, profiter d’interviews des organisateurs des conventions et aussi de celles des festivaliers. Mais qu’ont-ils dit déjà ? Petit résumé par question…

1/ Quel est le « plus » de la convention ? (orgas) Dans le désordre, nous retrouvons les bénévoles, les salles séparées, les décors, la convivialité et l’accueil. Si on résume grossièrement, les points mis en avant sont les lieux et surtout les personnes et leurs interactions.

2/ Décrire les festivaliers en 3 mots : (orgas) Assez divers puisque nous avons eu éclectiques, passionnés, solidaires, agréables, sudistes, intéressants, compréhensifs, joueurs, bizarres et habitués. Du très positifs ! Les rôlistes/ludistes/GNistes/… sont-ils des bisounours ? :p

3/ Les messages adressés au public : (orgas) Je vous aime / C’était super cool de vous avoir encore cette année, et franchement on espère pouvoir remettre ça l’année prochaine, en espérant vous y revoir / Amusez-vous ! / Merci et revenez l’année prochaine. On sent un mélange d’affection et un petit sentiment de peur de ne pas avoir une fréquentation stable dans ces messages. Les orgas des uns deviennent le public des autres et on sent bien le lien fort entre tout le monde.

4/ L’avenir de la convention : (orgas) s’adapter à l’évolution d’année en année avec toujours l’envie de bien accueillir le public / refonte de la convention à cause de contraintes externes / amélioration continuelle des lieux et motiver les bénévoles / améliorer et corriger les choses / pérenniser l’existence du club et de la convention. Globalement, les orgas veulent améliorer l’existant par des corrections mineures plus qu’une grosse refonte – sauf par obligation.

5/ Les points forts de la convention (festivaliers) décorations / système de notation des concours PJ et MJ / les gens / convivialité / salles séparées (x2) / point de ralliement / le cabaret / les bénévoles / les tickets pour la buvette. On a 3 grandes catégories qui ressortent : les lieux, les personnes et leurs interactions et enfin, les détails d’organisation qui font la différence. On peut voir que chaque point de détail est important pour les festivaliers mais qu’ils semblent donner de l’importance spécialement à ces trois points là.

6/ Les points faibles de la conventions (festivaliers) accueil long / ne pas pouvoir dormir sur place / thé payant / la restauration / implantation des tables pour le banquet / complexité d’inscription / les espaces de jeu / l’absence de conférences / moments vides / attention pour les consignes imposées en concours d’improvisation. Principalement, les festivaliers attendent un accueil impeccable et avoir un maximum de confort, au sens large. On voit comme pour la question précédente que les lieux et leur installation sont une donnée essentielle.

7/ Les messages adressés aux organisateurs (festivaliers) C’est super cool, je reviens l’année prochaine ! / Merci beaucoup ! / Revenez à l’année dernière pour l’orga et le buffet ! Et continuez comme ça vous faites du bon boulot / Je vous aime bande de… ah, faut pas trop que je dise de bêtises… bande d’idiots. Encore une fois de l’affection, de la gratitude et de la bienveillance.

Bilan perso :

Pour préparer cet article, je me suis replongé dans chaque FQC et j’ai noté certaines choses : tout d’abord, j’ai senti ma propre évolution. Cela ne fait qu’un peu plus de 2 ans que je fais des conventions, est seulement 1 an que je les fait entières. J’ai donc découvert, apprécié et pris les codes de ces événements.

Ensuite, en expliquant ces événements à des non-joueurs, j’ai rapidement fait la disctinction entre les conventions amatrices d’un côté, faites par des associations et surtout des bénévoles passionnés, et dont l’objectif est la convivialité et le plaisir de jouer et de l’autre, les conventions organisées par des entreprises d’événementiel, menées par des salariés et possédant un objectif lucratif. Je fréquente les premières et Guillaume majoritairement les secondes, et on sent immédiatement la différence dans nos FQC respectifs.

Autre fait notable, nous sommes une putain de grande famille ! Je vais répéter ce qui est dit au dessus, mais bon sang, la convivialité, la bienveillance, la joie de se retrouver… il y a une affection profonde reliant notre communauté. Et comme dans toutes les familles, ça se chamaille parfois et il y a des différents, mais toujours dans un soucis d’entraide. J’ai pu intégrer cette famille petit à petit, alors pour ça un grand, un immense merci à tous !

Pour finir, je n’ai qu’un souhait : que nous trouvions un moyen pour que toutes les associations travaillent ensemble, s’entraident et fassent des projets communs.

Évolution des FQC :

Comme nous l’avons dit dans le live fait pour RPGers, les FQC vont évoluer, mais nous avons besoin d’acquérir du matériel pour cela. Donc rester attentif, venez nous dire bonjour si vous nous croisez en conv’ et amusez-vous !

E.C.

RPGaDay 2018 : Bilan d’étape !

Aujourd’hui, c’est les vacances ET c’est férié, du coup je vous propose de suivre l’aventure RPGaDay2018 (suivez moi sur twitter pour l’avoir en direct 😉 ). En gros je vais développer ce que j’évoque en 250 caractères 😉 Voici donc les 15 premiers jours.

RPGaDay : kessessé ?

En gros, il s’agit d’une série de questions posées aux joueur-ses de JDR à travers tout le mois d’août, et vous l’aurez compris, avec une question par jour.

Le format est à la discrétion de chacun 🙂

JDR par jour
Voilà les différentes questions ! C’est en anglais mais je crois en votre talent 😉

Jour 1 : « Ce que vous aimez dans le JDR »

Pour le coup, je n’ai pas tant à détailler que ça. Je trouve que le JDR est l’un des plus forts pourvoyeurs d’histoires disponible actuellement.

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La Horde du Contrevent : Tempête dans un verre d’eau ou Tornade Révolutionnaire ?

Ça faisait longtemps que j’avais pas trainé ma plume du côté de la littérature ! Et c’est l’œuvre culte d’Alain Damasio qui m’a donné envie de m’y remettre 🙂 Alors on se penche sur cet ouvrage hors norme.
Attention, une section SPOILERS est prévue dans l’article, vous n’aurez qu’à cliquer pour la sauter 😉 Sinon pas de risques de vous faire divulgacher.

Et mon culte, c’est du poulet ?

Alors par où commencer ? Déjà, je pense, par détailler un peu la notion d’œuvre culte, au plan personnel. Partout, vous entendrez dire par ceux qui ont lu La Horde du Contrevent, que c’est un ouvrage culte, un incontournable pour eux.

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JDR et cinéma : les flashbacks

L’action se coupe, l’image devient grise, la musique mystérieuse et le personnage un narrateur . C’est un flashback !

Autant le dire tout de suite, je n’aime pas les flashbacks. Je trouve que ce sont des outils paresseux qui prennent le public pour des idiots, qui sont souvent mélodramatiques pour rien, qui tuent le mystère et ressemblent à des pansements narratifs sur une mauvaise histoire (ok peut-être que je m’emporte).

C’est vrai que certains films les utilisent et les utilisent très bien : Usual suspect et Oldboy me viennent en tête en premier (bah oui un film coréen parce que je les aime).

Si certains réalisateurs en font des choses bien, alors nous, les MJs, en tant que « réalisateurs » de parties, on peut aussi.

Emmenez le récit où vous voulez :

Ils ont déjà dit oui :

Quand je suis MJ, je me méfie des petits malins qui ne veulent pas suivre l’aventure. Vous les avez déjà tous vu, ce sont les joueurs qui disent ce genre de chose: « j’ai aucune raison d’y aller, c’est pas RP, si c’était moi je le ferai pas, c’est vraiment parce que le scénar le demande ».
Plutôt que de partir dans un long débat je préfère leur mettre un petit flashback (extrait d’un scènar de mon jdr perso, Alphas).

« -vous êtes dans le pick-up qui vous emmène au village, vous voyez déjà la foret, le terrain est très montagneux, vous aller devoir finir à pied ». CUT- flash-back sur le moment où vous avez accepter le job.

-« Vous revoilà dans un bout de wasteland, au pied d’un arbre mort, le vizir que vous attendez sort d’une limousine blindée dont les armoiries sont à peine visibles avec la poussière que son escorte a soulevée ».

C’est à ce moment là que les PJs apprennent ce qu’ils ont accepté de faire mais c’est aussi la chance pour eux de négocier leur salaire, demander du matériel ou des informations supplémentaires.

Dans cette situation, un PJ peut râler mais le débat est transféré dans le jeu, en roleplay. Ce n’est plus le joueur qui râle, c’est son personnage, il peut réclamer une meilleur récompense mais surtout le MJ (ce salopard?) peut le forcer en RP (menaces, chantage etc.).

Cette scène doit être dans tous les cas constructive, plonger les joueurs dans l’ambiance, les connecter à l’univers (s’ils détestent les PNJs c’est qu’ils s’impliquent).

Un flashback pour souder le groupe

L’idée est de leur faire vivre une scène essentielle de leur passé, celle où tout a basculé. C’est peut-être une scène d’enfance (comme les fait si bien Stephen King), un boulot précédent qui a mal tourné etc.

Vous étiez prévenus: le flashback comme avertissement

Vous voulez mettre la pression à vos joueurs dès le début d’un scénario d’horreur. Faites leur rencontrer le monstre/ tueur/ danger abstrait dans un long flashback, un prélude.

Si vous voulez des exemples au cinéma, regardez le remake de Jason ou le boulevard de la mort de Tarantino.

Ne donnez pas forcément à vos joueurs leurs persos définitifs, donner leur des victimes. Si un des personnages survit (capturé/ rendu fou / dans le coma) profitez en pour en faire le coeur du jeu, le but de leurs personnages.

Comme ça, ils savent tout de suite à quoi s’en tenir, ils sont propulsés dans l’histoire. C’est aussi l’occasion de montrer que le méchant sait ce qu’il fait, qu’il aménage son antre en fonction etc.

NB : les joueurs vivent l’histoire à travers les yeux de leurs personnages, ils ne sont donc pas forcément fiables. Un enfant, un drogué ou même quelqu’un de très superstitieux ne verra pas les choses telles qu’elles sont.

Les jeux qui génèrent des flashbacks

Certains systèmes gèrent le passif des personnages et par la même les relations entre les PJs, c’est notamment le cas des jeux « propulsés par l’apocalypse » tels que Apocalypse World, the Sprawl ou Night Witches (jeu sur lequel vous aurez peut-être un article bientôt 😉 ).

Ces jeux posent des questions tels que « qui t’as déjà sauvé la vie ou à qui fais tu le plus confiance, avez-vous déjà travaillé pour telle ou telle corporation ».

Les PJs peuvent ainsi tracer le réseau de liens qui les unissent (parce que les mindmaps c’est la vie) entre eux et à l’univers. Le tour de table devient ainsi bien plus intéressant car il fait partie intégrante du jeu (et pas juste des présentations parce qu’il faut en faire).

Le previously in

Vous avancez dans une campagne, tout se passe bien mais vous n’avez pas trop le temps, alors les parties s’éloignent et les souvenirs s’érodent.

Au moment où vous vous retrouvez, demandez aux joueurs de lire leurs notes (celles pas tachées par la nourriture) et de vous reconstituer un préviously in. Bien sur pour les motiver, vous pouvez leur promettre un petit bonus (en argent, en privilèges etc.).

Conclusion

Mon conseil est assez simple, préservez l’unité de temps.

Ne coupez pas l’action au milieu (surtout que ça isole généralement un joueur), laissez les choses couler.

Et vous qu’en pensez-vous? est ce que vous aimez les flashbacks? est ce que vous voyez d’autres utilités ?

À bientot, moi je vais aller voir de (bons) films.